Hush Hush

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Friponnerie


LE BUSINESS

Hello !

Pour ce nouvel article, nous allons parler de sexe, certes, mais surtout comment c'est un business rentable. Le sexe fait vendre, ça nous le savons, mais la difficulté réside dans le fait de trouver la bonne idée pour l'exploiter et la pérenniser. Le champion dans cette catégorie est Hugh Hefner. Avec le magazine Playboy, Hefner a créé une institution et est devenu lui même une icône pop comme en témoigne ses apparitions dans Super Blonde ou Sex and the City. Le cinéma s'est donc emparé de cette image juteuse du sexe comme un commerce quelconque. 

Avec trois tons et trois approches différentes, j'ai sélectionné les films ci dessous pour leur choix du sexe comme un business avec stars et paillettes mais aussi pour son aspect addictif.

 

A Very Englishman (2013)

Dans les années 1950 en Angleterre, Paul Raymond et sa femme révolutionnent la sexualité. Ils bâtissent leur empire sur des clubs de strip tease et de magazines érotiques.

Le film s'inspire de la véritable histoire de Paul Raymond. On assiste à son ascension grâce à ses idées avant-gardistes et son sens du business. Car le cœur du film est là : faire du sexe un business rentable et légal. Paul Raymond a réussi cet exploit en se heurtant bien souvent à la bienséance et aux mœurs  de ses contemporains. Interprété par le fantastique Steve Coogan, on découvre la création d'une idée novatrice pour l'époque et surtout la personnalité d'un homme fun mais très pragmatique et perfectionniste. Il faut dire que ça lui a plutôt bien réussi car à sa mort en 2008, il laisse à ses héritiers 650 millions de livres.

Le film montre bien sûr l'aspect brillant de ce commerce mais aussi le revers de ce choix de vie (les filles, les drogues) et l'impact que cela a eu sur sa propre famille.

 

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Source : Allociné

 

The Girl Next Door (2004)

Matthew est un jeune bien sous tout rapport, bon élève, bien élevé. Un jour une nouvelle voisine emménage à côté de chez lui. Il en tombe amoureux. Mais Danielle est une ancienne star du X.

Sur un ton plus léger que le film précédent, cette charmante comédie nous emmène dans l'univers du porno américain. Mené par Emile Hirsch en ado coincé et très conventionnel qui finit par se découvrir grâce à charmante Elisha Cuthbert. Le film pose la question de la morale, de l'argent et de la place du sexe dans la culture américaine. Avec beaucoup d'humour et de détachement, le film traite du business porno américain. Bien sûr c'est une comédie américaine donc happy end à la fin et bien sûr tous les personnes sont bons et bienveillants mais il propose un point de vue rarement abordé dans les films et une immersion dans cet univers qui n'a jamais été traité pour un cinéma grand public.

Un film sympathique qui a marqué sa génération.

 

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Source : Allociné

 

Don Jon (2014)

Jon est accro à son apparence, son appartement impeccablement rangé et aux pornos. Une addiction qui prend de plus en plus de place dans sa vie au détriment ses relations amoureuses.

Première réalisation de Joseph Gordon-Levitt, le film parle du business du porno mais surtout de son impact sur ses consommateurs. Avec Don Jon, ce business est perçu comme addictif mais surtout altère la vision de l'amour et de la sexualité. Avec cette vision formatée, Jon n'arrive plus à éprouver du plaisir ni même de l'intérêt aux relations amoureuses. Jusqu'à sa rencontre avec Barbara jouée par Scarlett Johansson. Barbara est également accro et formatée, mais par les comédies romantiques. Joseph Gordon-Levitt propose une critique de cette vision de la sexualité dictée par l'industrie du cinéma avec ces deux extrêmes.

Vous ne garderez sans doute pas un souvenir impérissable de ce film, MAIS Don Jon a le mérite de poser le problème de l'industrialisation de l'amour, du sexe et des relations amoureuses par le cinéma.

 

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Source : Allociné

 

 

 

On se retrouve très vite !

Prenez du fun & soin de vous 

 

Hush Hush


24/04/2015
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LES PRATIQUES

 

Hello !

La sexualité dans le cinéma est un sujet riche qui fascine toujours les spectateurs. C'est un thème complexe et qui peut être difficile à aborder sur grand étrange sans tomber dans l'érotique ou le pornographique. De nombreux films ont abordé ce sujet en se focalisant davantage sur les nombreuses pratiques possibles, allant de la plus tordue à la plus légère.

J'ai sélectionné trois films pour illustrer ce propos. Sélection effectuée toujours selon mon unique appréciation.

 

Shame (2011)

Brandon est un trentenaire résidant à New-York. Il consacre la plupart de son temps à son travail et n'envisage absolument pas la vie de couple. Brandon a une obsession dévorante : le sexe. Mais un jour, sa sœur débarque et s'installe chez lui. Brandon a alors beaucoup de mal à conserver son mode de vie.

Shame aborde le thème de la pratique sexuelle comme une addiction. Michael Fassbender interprète un personnage qui a en apparence tout, mais qui finalement est très seul. Le sexe comme une sorte de junk food, à laquelle il est accro et la consomme sous toutes ces formes, devient une échappatoire à sa propre vie. Dans Shame, le sexe n'a aucune pudeur ni limites mais surtout il transforme Brandon en drogué.  Le film ne cherche pas à choquer mais plutôt à mettre en évidence une profonde solitude et une grande souffrance qui peut amener un être humain vers des extrêmes. Carrey Mulligan interprète la sœur de Brandon, Sissy, un personnage également en souffrance. Quand Brandon se perd dans le sexe, Sissy se perd à la recherche d'amour.

Le film est mené par Steve McQueen à la réalisation à qui l'on doit Hunger et 12 Years A Slave. Avec Shame, il expose sa muse, le plaisant Michael Fassbender, comme un être animal et sombre pour lequel on finit par avoir de la compassion et de l'empathie.

 

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Source : Allociné

 

Eyes Wide Shut (1999)

Bill Harford est un brillant médecin résidant à New York avec sa femme, Alice. Le lendemain d'un dîner mondain où ils ont consommé de la marijuana, Alice avoue à son mari qu'elle a envisagé de le tromper sans passer à l'acte. Cette révélation bouleverse Bill et le conduit à une soirée hors de la ville où se tient dans un château, une orgie masquée organisée par une puissante société secrète. Mais il repérait. Après avoir été humilié, il est contraint de quitter les lieux. Par la suite, il soupçonne certains de ses contacts d'avoir été enlevés ou tués. Bill se sent surveiller.

Avec Eyes Wide Shut, le sexe est également abordé avec excès mais sous une forme plus mystique et secrète. Le sexe se transforme en bacchanale très théâtralisée et esthétique. Il est sans limite sauf celle de l'anonymat de ses participants et le mysticisme de ses pratiques. Cette approche va bouleverser Bill, interprété par Tom Cruise et va le conduire à des interrogations sur sa propre vie et celle de son couple. L'apparente image du couple parfait s'effrite au fur et à mesure du film. Les tensions et l'incompréhension apparaissent, faisant échos au propre couple à la ville que forme Tome Cruise et Nicole Kidman qui finiront par se séparer quelques temps plus tard. Eyes Wide Shut est également le dernier film de Stanley Kubrick.

La réalisation du film a été extrêmement longue et laborieuse. Le tournage a duré à peu prés un an, Kubrick modifiait sans cesse le scénario et les tensions dans le couple Cruise/Kidman a obligé Kubrick à faire intervenir un coach matrimonial. Ces éléments ont contribué à  faire d'Eyes Wide Shut, un film complexe où le sexe devient mystique et une arme pour toucher l'autre.

 

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Source : Allociné

 

Oh My God ! (2011)

Dans le Londres victorien, le Dr Mortimer Granville, aidé de son ami Edmund St. John-Smythe, invente le vibromasseur comme remède à la prétendue "hystérie féminine".

Dans un registre plus léger que les deux films précédents, Oh My God ! aborde le thème de la pratique sexuelle chez les femmes. Au XIXe siècle, la conception de plaisir féminin n'existait pas. Beaucoup de femmes souffraient de ce que les médecins nommés "hystérie". Les symptômes se traduisaient par une grande tristesse proche de la dépression et une humeur changeante. Le film rend hommage avec humour à la création de cet objet de plaisir, initialement médical et utilisé dans les cabinets spécialisés ou les asiles par les médecins. On sourit lorsque l'on voit le cabinet du Dr Mortimer bondé de femmes impatientes d'avoir leur orgasme de la semaine.

Le film traite avec légèreté et humour cette pratique sexuelle typiquement féminine sans tomber dans le cliché ni le burlesque. Le film aime les femmes et leur rend hommage.

 

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Source : Allociné

 

On se retrouve très vite !

Prenez du fun & soin de vous 

 

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28/03/2015
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