Hush Hush

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UN ETE DODU

Hello !

Le premier mois de cet été 2015 s'achève tranquillement. Histoire d'attaquer le mois d'août goulûment, un petit point sur les sorties estivales et à venir. En bonus : LE film de votre été.

 

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Source : Le Passeur Critique

 

Depuis la sortie de Jaws en 1974 en plein été, cette période est propice aux studios pour dégainer leurs pièces montées. La période estivale à peine commencer, on a déjà les dents du fond qui baignent (coucou Jurassik World, Terminator Genisys et Ant-Man). Comme chez mamie, les studios ont peur que tu crèves la dalle malgré le diner en sept services que tu viens d’engloutir. Du coup, ils ont trouvé la solution idéale : te faire saliver. Oui parce qu’il faut aller vite et surtout que tu ne sois pas en manque, des fois quand cas de fringale tu décides d’aller voir ailleurs. Malheureux…

Oui parce que l’été, c’est quand même synonyme de vacances, de détente, de soleil toussa toussa. Il ne faudrait donc pas que les studios te servent un plat qui te resterait collé à l’estomac. Tel un plat de tapas, ça doit être copieux, abordable et pas trop prise de tête.  Maiiiis il faut préparer sa carte d’hiver. Ainsi sont apparus deux trailers très intéressants : Spectre et Suicide Squad. A la différence de l’été, la carte d’hiver peut se permettre un peu plus de noirceur. Il ne manquerait plus que le plat du jour te nique ton été et par la même occasion fasse perdre des millions. On me dit dans l’oreillette que l’excuse du « il fait trop chaud, les gens ne vont pas au ciné » est déjà prête à l’emploi en cas de four.

Revenons à Spectre. La sortie est dans quatre mois, rien d’étonnant à ce que le trailer apparaissent à cette période de l’année. Comme ça tu t’ambiances OKLM avec un apéritif corsé mais qui t’ouvres l’appétit. Sam Mendes rempile à la réalisation bien qu’à la sortie de Skyfall, il avait dit : « C’est mon dernier, après j’arrête ». Peu importe, Sam est chaud et poursuit sa lancée. Et renouvelle son vœu d’abstinence à l’issue de ce nouvel opus. L’avenir dira si les sirènes de la corne d’abondance ne le hèlent pas à nouveau. Le trailer est alléchant : beau casting, belle esthétique, bon rythme le tout servi par Daniel Craig. Daniel… Ce Bond à l’image de notre temps, sombre, torturé et émotionnellement instable. Quand je pense au Bond de Brosnan, dandy, frivole, déshabille d’un regard les femmes en faisant choquer les olives de sa Vodka-Martini. Il est loin ce temps. Comme celui où Robert Redford pécho Méryl Streep dans sécheresse torride du Kenya. Aujourd’hui le torturé c’est le nouveau sexy. Ce qui nous amène à notre second trailer.

 

 

Actuellement en tournage avec une sortie de prévue en août 2016. Ils avaient le temps, mais pour calmer les esprits émoustillés par cette future pièce montée, Warner a sorti un premier trailer. Il présente les protagonistes de ce premier film mettant en scène les Super-Vilains de DC Comics. Dans un cocktail de glauque, de violence, de sexe, on est loin des héros classiques. Certains sont choqués par cet engouement autour de cette noirceur. Oui mais les gars, si on avait grandis au milieu des imprimés fleuris, du « faites l’amour pépouze » et d’un petit Bong pour apprécier la beauté de la vie, on matterait Out Of Africa en rêvant de love sauvage. Pour le coup, les temps ont bien changé et les héros aussi.

 

 

En attendant d’engloutir ces futurs mets, je te propose un rafraichissement estival : Ping Pong Summer.

Parmi les tous ces plats copieux, quelques délicieuses friandises viennent vous régaler les papilles. Et c’est exactement l’effet de Ping Pong Summer. Rien qu’avec le titre, vous savez déjà plus ou moins à quelle sauce vous serez mangés.

Sortie en 2014, l’action se déroule dans les années 1980. On suit les vacances de Rad Miracle et sa famille. Durant son séjour, rythmé au son eighties, Rad va affronter le très péteux et dégeu Lyle et conquérir la go snob du coin sur un combat de ping pong intense.

Ping Pong Summer c’est un bonbon acidulé. Un scénario très bien rythmé, truffé de références et qui sent le vécu. Loin de la bleuette adolescente et plus proche d’un Little Miss Sunshine sur fond de très bon son, ghetto blaster collé à l’épaule.

Avec ça tu resteras frais et rassasié.

 

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Source : Allociné

 

 

 

On se retrouve très vite et bon visionnage !

Prenez du fun & soin du vous

 

Hush Hush


30/07/2015
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COMMENT EST VOTRE BLANQUETTE ?

Hello !

Nous en sommes le 26 février 2012 du côté de Los Angeles. Au Hollywood and Highland Center plus précisément. Jean Dujardin vient de remporter l'Oscar du meilleur acteur pour son rôle dans The Artist. Si tu vivais en France à ce moment là, cette information n'a pas pu t'échapper. Ce n'est pas Jean Dujardin qui a remporté l'Oscar, mais le pays tout entier. Oui puisque nous aimons les compatriotes qui réussissent. Surtout s'ils deviennent connus chez les Américains. Saint Graal du cool. Bien sûr, Marion Cotillard avait ouvert la voie en 2008 avec son Oscar de la meilleure actrice pour La Môme. Mais cette fois ci, c'était un peu différent car Jean Dujardin dans notre imaginaire collectif c'est Loulou qui se crêpait le chignon avec Chouchou chaque soir du lundi au vendredi sur France 2 il y a plus d'une décennie.

Rappelons le, Jean Dujardin, c'était le mec qui s'est fait connaître dans Graine de Star (émission connue par toute personne venue au monde avant 1990). Il est donc à lui tout seul l'incarnation du self made man français et maintenant il pose des "nice shoes" à la cool avec George Clooney. Pour moi la gloire de Jean Dujardin ne vient pas de The Artist, que j'ai trouvé assez chiant en fait. Non, sa gloire vient d'Hubert Bonisseur de la Bath.

Six ans avant The Artist, Jean Dujardin et Michel Hazanavicius collaborent pour donner vie à l'agent secret OSS 117. Le film est adapté d'une série de romans d'espionnage, écrit par Jean Bruce en 1949.... OUI 1949 ! Ian Fleming, auteur de James Bond n'a publié son premier roman qu'en 1953. Aussi incroyable que ça puisse paraître, nous sommes précurseurs. Enfin Jean Bruce. 

Pour son adaptation, Michel Hazanavicius en fait une comédie et s'appuie sur le jeu très expressif de Jean Dujardin pour donner corps à un OSS 117 plaisant, drôle malgré lui, arrogant et dicté par les préjugés. Un personnage insupportable que l'on adore détester.

 

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Le 19 avril 2006, OSS 117 : Le Caire, nid d'espions est projeté en salles.

 

OSS 117 : Le Caire, nid d'espions

En 1955, la situation au Caire est compliquée suite au coup d'Etat du Général Nasser. L'agent Jack Jefferson, OSS 283, envoyé sur place, a disparu. Son ami et collègue, Hubert Bonisseur de la Bath, agent OSS 117, est envoyé en mission au Caire pour y démêler la situation.

Avec ce premier volet, nous faisons la connaissance d'Hubert, caricature absolue du français insupportable : arrogant, prétentieux, chauvin, bête, narcissique, misogyne, arriéré et ne comptons pas ses préjugés. Mais Hubert incarne ici l'élite des services d'espionnages français. Avec cette simple introduction vous comprenez qu'avec OSS 117, on se moque de nous tout en élégance et ce n'est pas plus mal d'avoir un peu d'auto dérision. L'arrivée de cet homme au Caire, ignorant des us et coutumes locales, incapable de s'exprimer dans une autre langue que la sienne et enchaînant clichés misogynes et racistes en 30 min à peine, c'est relativement spectaculaire. Mais c'est cette ignorance et ce ridicule qui provoquent le comique de situation, marque de fabrique du film. Le cas le plus frappant est la scène où Hubert est réveillé par le Muezzin lors de l'appel à la prière. 

 


Source : Youtube

 

Mais quelques fois, Hubert tout es restant lui même, parvient à réaliser des petits chef d'oeuvre. A l'image de la reprise de Bambino, certainement le temps fort du film.

 


Source : Youtube

 

Il faut compter sur un Jean Dujardin éblouissant pour ce premier OSS 117, un scénario très bien écrit mais également une pléiade d'acteurs permettant la réussite de ce film : Bérénice Bejo, Aure Atika, Philippe Lefebvre, François Damians, Richard Sammel, Khalid Maadour et surtout Abdallah Moundy dans le rôle de Slimane, le gérant de la SCEP.

 

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Source : Allociné

 

OSS 117 : Rio ne répond plus

Douze ans après les événements du Caire, Hubert est envoyé pour une nouvelle mission à Rio. Une mission délicate, puisqu'Hubert doit racheter un microfilm contenant les noms d'anciens collaborateurs français durant la Seconde Guerre Mondiale auprès d'un ancien dignitaire nazi. Mais le Mossad est également sur les traces de ce nazi pour le juger.

Pour ce nouvel opus, nous retrouvons Hubert, toujours fidèle à lui même avec son avalanche de préjugés et de clichés en tout genre. Ici Hubert doit faire équipe avec le Mossad, l'agence de renseignement israélienne. Démonstration :

 

Source : Youtube

 

Pour cet opus, Hubert sert une nouvelle fois d'emblème à la bêtise, au manque d'altruisme et de raisonnement mais permet de nous interroger sur notre propre histoire comme l'illustre cette scène :

 

Source : Youtube

 

Mais comme OSS 117 c'est surtout une très bonne comédie, il fallait bien créer un Bill Tremendous, agent de CIA, personnification de l'exagération américaine mais caricature extraordinaire.

 

Source : Youtube

 

Ce second volet est tout aussi réussi que le premier. Au côté de Dujardin, on retrouve Louise Monot, Rheem Kherici mais surtout Alex Lutz en fils de nazi ayant rejoint un "groupe hippie" (retenez bien ce terme, il prendra tout son sens avec Bill Tremendous).

 

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Source : Allociné

 

La saga OSS 117 nous offre une vraie comédie française bien écrite, bien menée et surtout incroyablement drôle. Bien loin des vieux potages sans saveur servis par des niais sans talent. Une vraie réussite démontrant que l'humour sert aussi à la réflexion.

 

 

 

On se retrouve très vite et bon visionnage !

Prenez du fun & soin du vous

 

Hush Hush


11/06/2015
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COMEDIE

Hello !

Vous savez, on a tous des films pour lesquels on a un attachement particulier et c'est souvent lié à notre histoire, à l'aspect émotionnel qu'on a mis dans ces films qui font qu'ils nous apparaissent absolument fantastiques. Mais des fois c'est juste parce qu'ils le sont vraiment. Haha. Trèves de plaisanterie, je dois vous parler avec le plus grand sérieux des films qui vont suivre. J'avais très envie de vous en parler parce qu'à mon goût, se sont des indispensables. Tous les trois sont liés par le facteur "comédie" mais pas seulement puisqu'ils ont également en commun de montrer ou de parler de trucs un peu dégeu mais, ça vara, ça paaaaasse ! Oui passés à la postérité. Pour les plus anciens d'entre eux, ils font désormais partis de la pop culture.

Tour d'horizon de ces classiques.

 

Tonnerre sous les Tropiques (2008)

Cinq acteurs se retrouvent dans la jungle pour tourner le film adapté du récit d'un vétéran de la guerre de Viêt Nam, "Feuille de Trèfle " Teyback. Mais le tournage ne se déroule pas comme prévu d'autant plus qu'il a lieu dans la région des "Flamboyants Dragon", un cartel vietnamien.

Alors si vous lisez régulièrement mes articles, vous avez peut être l'impression que je parle BEAUCOUP du  Frat Pack et de la team de Judd Apatow. Oui certes. Vous êtes tout à fait libre de ne pas apprécier leur humour, mais vous devez admettre que s'ils perdurent ce n'est donc pas un hasard. Pourquoi celui ci serait mieux que les autres ? Et bien parce que le travail d'écriture et l'histoire sont beaucoup plus aboutis. Mais surtout ici, on se moque ouvertement d'Hollywood comme l'indique les fausses bande annonce mettant en scène les personnages principaux en guise d'introduction. On retrouve toutes les caricatures hollywoodiennes : l'acteur gros muscles cantonné aux films d'action, l'acteur un peu trop investi dans ses rôles (coucou Daniel Day-Lewis), l'acteur spécialiste du cinéma populaire et un poil plouc (coucou Eddie Murphy dans le professeur Foldingue), le bad boy rappeur qui tente le cinéma dès fois que (coucou Eminem, coucou 50cent) et enfin le tout jeune acteur. Tout Hollywood ramasse et une pléiade d'acteurs plus brillants les uns que les autres pour les incarner (Dany McBride, Steve Coogan, Matthew McConaughey, Bill Hader). Mais surtout ce film a permis à Tom Cruise de jouer le rôle de sa vie : Les Grossman, le producteur du film. Vous comprendrez pourquoi...

Ici Ben Stiller réalise un film de guerre survolté et met le doigt sur toute l'exagération hollywoodienne. Des punchlines à la pelle, un casting assez ouf (sans compter les guests !). Franchement Tonnerre sous les Tropiques ça envoie du bois.

 

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Source : Allociné

 

 

Beetlejuice (1988)

Adam et Barbara Maitland sont un couple marié et heureux. Mais un jour, pour éviter un chien, leur voiture tombe dans la rivière. Ce n'est qu'une fois arrivés chez eux qu'ils s'aperçoivent de leur nouveau statut de fantôme et surtout qu'ils sont désormais prisonniers de leur propre maison. Peu de temps après, un couple avec une adolescente emménagent chez eux. Pour les chasser, Adam et Barbara décident de faire appel à Beetlejuice...

Deuxième long métrage de Tim Burton (le premier c'est Pee Wee dont je vous ai parlé ici ), Beetlejuice est une sorte de prélude à ce que sera le style de Burton dans les films qui suivront : du grotesque, du bizarre, du fun et un monde bien à lui. Ici, ça reste encore soft sauf le personnage de Beetljuice. Incarné par le grand Michael Keaton, c'est un mec dégeu, physiquement et moralement, franchement malsain et arriviste mais très drôle. Pour faire front face à cet énergumène, les mignons Adam (Alec "sexy" Baldwin) et Barbara (Geena "sexy" Davis) aidés de la jeune et cynique Lydia (Winona Ryder encore très fraîche). Un très bon casting pour cette première incursion dans la tête de Tim Burton. De toute façon rien que pour le look et la tête de Beeltejuice, vous devez le voir !

L'histoire est un peu loufoque (on parle quand même de conseiller d'après-vie et de serpents géants de sable) mais vous allez aimer la folie de Beetlejuice et vous déhancher sur du Calypso Bananero

 

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Source : Allociné

 

 

Qui veut la peau de Roger Rabbit ? (1988)

En 1947 à Los Angeles, les habitants cohabitent avec les Toons, qui sont des personnes à part entière. Un jour, Roger Rabbit, la star des Macroon Cartoons est accusé du meurtre du producteur Marvin Acme. Roger est le premier soupçonné car sa femme Jessica aurait eu une liaison avec Acme. Le propriétaire de Macroon Cartoons engage le détective Eddy Valiant pour faire la lumière sur cette affaire car le juge DeMort chargé de l'affaire, y veille de prés.

Aaaah décidément 1988 a été une très bonne année ;) 

Franchement c'est impossible de ne pas aimer ce film, ça me dépasse. Malgré son âge, le film n'a pas vieilli et la qualité de l'image est nickel. Le jeu entre les acteurs et les toons parfaitement exécuté et surtout on n'avait jamais vu un film de ce style ! Une première qui sera suivi par Space Jam en 1996. On y retrouve les toons les plus célèbres : Roger et Jessica Rabbit, Betty Boop, Bugs Bunny, Mickey Mouse, Donald Duck, Droopy et Woody Woodpecker. Car oui, les vraies stars du film, ce sont les toons. Si vous ne les aimez pas ou s'ils vous saoulent vous risquez d'être vite agacé. Cela dit, le film est bien fait et l'enquête sur la mort de Marvin Acme est prenante dans cet Hollywood des années 50. Le seul qui est vraiment tout le temps à l'écran, c'est Roger. Impossible de résister au roi des toons. Si vous étiez en âge de regarder la télé entre 1986 et 2009, vous n'avez pas pu rater l'émission "Ça cartoon" ! Je suis née l'année du film et j'ai grandis avec les toons, j'étais obligée de les aimer. 

Même si vous n'êtes pas né cette année là et même si vous ne regardiez pas "Ça cartoon", Qui veut la peau de Roger Rabbit ? est un classique drôle et innovant. Après ça, vous en ferez des "picoti-picota".

 

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Source : Allociné

 

 

On se retrouve très vite et bon visionnage !

Prenez du fun & soin du vous

 

Hush Hush

 


08/06/2015
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LES PATATRAS

Hello !

Vu le succès du précédent article de cette catégorie, je me suis dis que je devais remettre.Apparemment vous aimez qu'on dise du mal de certains films. Bande de coquins. Donc pour vous satisfaire, on y retourne. Pour cet article je me suis attardée sur ces films sortis en 2015 sur lesquels on a tout misé. Budget de ouf, casting d'élites et promo outrageuse. Bref ces films DEVAIENT être un succès total car TOUT a été fait pour rapporter un max de cash. Oui mais voilà, on s'emmerde en les voyant et surtout le film est raté. Je vous défie de regarder ces films sans avoir envie de couper ou faire un break. Pour ne pas entendre de "gngngn j'aime pas ce genre de film", j'ai fais exprès de vous sélectionner trois genres très diffèrents : comédie musicale, fantasy, comédie policière.

Amusez vous bien d'ennui.

 

 

Le Septième Fils

Pour affronter une terrible force maléfique, le chevalier Maître Gregory doit former un nouvel apprenti, un septième fils de septième fils, Tom Ward.

On ouvre le bal avec de la fantasy. J'aime plutôt bien ce genre donc je me suis laissée tenter par cette histoire de quête, de force maléfique à combattre et de jeune homme plaisant devenant un homme tout court. Au casting, vous avez quand même Julianne Moore, Jeff Bridges et Ben Barnes. Il y a pire pour un film. Le film débute et là vous savez que ça va être long. Au début vous avez également Kit Harrington/Jon Snow qui se fait dézinguer direct, ça change de Game of Thrones. Honnêtement, j'ai rien compris à l'histoire au début. Les ficelles faciles de ce genre sont tellement utilisées dès les premières minutes qu'on sent que ça saoulé tout le monde de faire ce film. Quelques scènes WTF comme le scène du village avec la mère du héros et celle qui suit où elle parle à son fils. Cet univers est incompréhensible et les intérêts de chacun également. Le bouquet de cette pénibilité visuelle est la fameuse scène du fight entre Bien et Mal. T'attends que ça pour en finir. Mais apparemment le staff du film voulait en finir avant nous puisqu'elle n'a jamais lieu. On assiste à de simples chamailleries et le "champ de bataille" est désert de figurants. Je vous conseille plutôt de lire la série The Wardstone Chronicles dont s'est "inspiré" le film.

Le cas de figure "on a trop investi pour reculer, vas y coupe et monte comme tu peux, de toutes façons il y a des effets spéciaux".

 

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Source : Allociné

 

 

Into the Woods

Film choral autour des histoires de Cendrillon, Le Petit Chaperon rouge, Raiponce, Jack et le Haricot magique. Suite à une malédiction, un boulanger et sa femme doivent réunir certains biens que possèdent chacun des protagonistes des contes.

J'avais tellement hâte de vous dire du mal de ce film. Rob Marshall et moi, on a un vieux différent. A chaque fois que je vois la bande annonce de ses films, je me dis que cette fois ça sera fou et à chaque fois je me fais avoir. Dites à Rob Marshall d'arrêter de faire du cinéma et de se lancer dans la photographie. Rob est très fort pour faire de beaux films, très visuels, mais très chiant. Il semblerait qu'un scénario de la longueur d'un timbre poste suffit pour le lancer dans une réalisation. Mais en vrai Rob, ça suffit pas. Là où je me suis fait roulée, c'est que je n'avais pas vu la mention "comédie musicale". En soit, j'ai rien contre sauf quand tout est prétexte à chanter : oiseaux, nourriture, poussière. Tu vois Rob, ça saoule. En plus quand l'histoire qui semblait assez claire au début (les contes) finit là où on ne s'attend pas (l'apocalypse). Rob, tu ne peux pas créer une fin comme ça pour des histoires aussi populaires. Certains personnages disparaissent on ne sait trop bien pour quelle raison, d'autres sont censés être les héros mais en fait non. Rob, si tu touches aux contes, tu prends pas autant de liberté, ça fait désordre. Pourtant ici aussi casting impressionnant : Meryl Streep, Emily Blunt, Insupportable Chris Pine, Johnny Depp (son meilleur rôle depuis 3 ans) et Anna Kendrick.

Plus jamais de Rob Marshall.

 

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Source : Allociné

 

 

Charlie Mortdecai

Charlie Mortdecai est un historien d'art aux méthodes douteuses et un personnage plutôt excentrique. Il est sollicité pour retrouver un tableau volé par les Nazis pendant la Seconde Guerre Mondiale qui donnerait la clé de la cachette de l'or du IIIème Reich.

Vous voyez le film Sherlock Holmes avec Robert Downey Jr ? Et bien restez sur ce film et ne vous aventurez pas chez Charlie Mortdecai. Il semblerait que Johnny Depp souhaite montrer qu'il est toujours le roi des excentriques sympathiques. Mais son modjo a pris la poudre d'escampette depuis quelques temps. Le personnage est pénible malgré quelques échanges plutôt réussis mais pas suffisants pour adhérer. Par exemple le running gag autour de la moustache. L'idée était bonne mais quand le reste ne prend pas, le running gag a tendance à devenir un moment gênant. Le cliché du sous-fifre slave tellement vu et revu que c'est inutile de le sacrifier lui aussi. Gwyneth Paltrow. Le registre comique n'est pas son plus grand talent et sa valeur ajoutée à l'histoire est plutôt minime. Pourquoi Ewan McGregor et Jeff Goldblum sont ils venus se perdre dans cette galère ? J'espère qu'ils ont été grassement payés. L'histoire aurait pu être accrocheuse mais il faut supporter Johnny. Seule Olivia Munn tire son épingle du jeu dans le rôle de la voleuse nymphomane en s'offrant une belle visibilité (voyez un peu quel rôle est réussi...). J'ai suivi les tribulations de Charlie en trainant la patte et en espérant être rapidement kidnappée par Morphée. 

Un sous Sherlock Holmes : le scénario en moins, la fusion en moins, l'ennui en plus.

 

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Source : Allociné

 

 

 

On se retrouve très vite et bon visionnage !

Prenez du fun & soin du vous

 

Hush Hush

 


01/06/2015
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BACK IN 1999

Hello !

1999 est une grosse année pour nous. Dernière année du 20ème siècle, elle marque notre entrée dans le deuxième millénaire. Un tournant de notre temps vous l'aurez compris. Jusqu'à cette année charnière, le genre teen movie n'est pas très plébiscité malgré quelques essais réussis. Mais c'est surtout les chick flick (les films un peu à l'eau de rose) pour ados qui en feront un genre à succès. Et c'est 1999 qui est choisi pour proposer les trois chick flick qui changeront tout (ainsi qu'American Pie bien sûr, mais on y reviendra plus tard). Mais surtout faire comprendre que le public adolescent peut faire de vous un producteur très riche et un passage obligé pour les aspirants acteurs/actrices à cette époque là alors qu'en France c'est les séries AB Productions. Enjoy !

 

Elle est trop bien !

Zack est très populaire dans son lycée et forme un couple envié avec Taylor. Mais lorsque celle ci le plaque, sa réputation en prend un coup. Il prend le pari avec son meilleur ami de pouvoir amener n'importe quelle fille au bal et lui faire remporter le titre de reine de la promo. Dean choisit alors pour Zack, Laney, très à l'opposé des filles populaires du lycée.

Par où commencer ? Le scénario. En 1999 on aime encore les beaux gosses qui sont toujours brillants et athlétiques. Ils sont toujours plus malins que les autres et surtout amené à être roi de promo au bras de leur équivalent féminin, généralement pom pom girl. Bien sûr le beau playboy s'entiche de la fille outsider et bizarre (notez ici que la bizarrerie se traduit par le fait que Laney fait de la peinture et joue dans une pièce de théâtre contemporaine). Ah et bien sûr le play boy est forcément riche mais n'aime pas l'être et aspire à une vie simple. "lol". On a beau arrivé sur le 21ème siècle, le pitch est quand même très réac. Un Cendrillon mis au goût du jour. Un tel scénario serait impossible aujourd'hui. MAIS la bonne surprise c'est surtout la critique envers la télé réalité et ses dérives illustrées par le personnage de Brock. C'est ce qui s'appelle être précurseur. Côté casting, on retrouve Freddie Prinze Jr (Mr Sarah Michelle Gellar) pour le deuxième plus grand rôle de sa vie. Paul Walker méconnaissable, Matthew Lillard, Gabrielle Union, Anna Paquin, Usher, Kieran Culkin. Du beau monde qui brillera plus tard dans des productions un peu plus prestigieuses.

Elle est trop bien ! est un classique avec des raccourcis faciles mais essentiel à votre pop culture.

 

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Source : Allociné

 

 

Dix bonnes raisons de te larguer

Dès son premier jour dans son nouveau lycée, Cameron tombe amoureux de Bianca. Mais le père de Bianca interdit sa fille de sortir sauf si sa soeur sœur, Kat, accepte de sortir également. Le problème c'est que Kat est détestée de tout le monde. Cameron, aidé de son ami Michael, mettent au point un stratagème pour que Kat sorte avec le bad boy du lycée, Patrick Verona.

Sans aucun doute l'un des meilleurs teen movie. Le scénario est mieux travaillé et très humoristique., on se moque des clichés du lycée (les stars du sport, les intellos etc) et surtout il va révéler de futurs grands acteurs. On doit donc remercier Dix bonnes raisons de te larguer d'avoir fait chanter Can't Take My Eyes Off You à Heath Ledger qui, même les cheveux longs, est très hot. Le sympathique Cameron deviendra le Joseph Gordon-Levitt que l'on connaît aujourd'hui. Toujours Gabrielle Union, visiblement accro au teen movie, Julia Stiles, David Krumholtz et Larisa Oleynik. Pas de révolution pour le scénario, la mégère coule des jours heureux avec le bad boy, qui s'avèrent être tous les deux des personnes charmantes. La petite pouf narcissique finit par tomber amoureuse du gentil garçon et devient une fille bien. Et même le meilleur pote bizarre trouve sa moitié, également bizarre. Bref tout est bien qui finit bien dans le merveilleux monde du teen movie.

Le meilleur de tous.

 

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Source : Allociné

 

 

College Attitude

Josie a 25 ans et travaille pour la rédaction du Chicago Sun-Times. Elle est envoyée sur le terrain, pour réaliser un reportage dans un lycée sur les adolescents. Mais Josie garde en mémoire les très mauvaises années lycée qu'elle a eu et surtout qu'elle n'a jamais été embrassée.

Rien que pour l'histoire complètement improbable, vous devez voir ce film. Une femme de 25 ans se fait passer pour une lycéenne. Son frère (plus ou moins du même âge) parvient également à se faire admettre dans ce même lycée afin de revivre les années de succès qu'il a connu. Notez également que Josie porte une caméra sur elle pour que toute la rédaction du journal suive en direct tout ce qu'il se passe. Rien de plus normal ! Si Josie avait été un homme, on aurait hurlé à la pédophilie. Mais là non c'est bon puisqu'on sous entend qu'elle est vierge par le fait qu'elle n'a jamais embrassé qui que ce soit, donc c'est bon, ça paaaaasse. En plus, elle fricote avec un ado et son prof a un crush pour elle. Vous voyez le truc dérangeant ? Mais comme nous sommes dans un teen movie, tout le monde est plein de bons sentiments et personne n'est pervers. Pour le casting, là encore de beaux noms : Drew Barrymore, Michael Vartan, David Arquette, James Franco, Jessica Alba mais pas de Gabrielle Union, on supposera qu'elle était déjà occupée sur un autre teen movie.

A voir pour le scénario vraiment tordu et les graines de stars en devenir.

 

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Source : Allociné

 

 

 

On se retrouve très vite et bon visionnage !

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26/05/2015
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